Psaume 4: 2-6

« Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice ! Quand je suis dans la détresse, sauve-moi !… Fils des hommes, jusqu’à quand ma gloire sera-telle outragée ?… Sachez que l’Eternel… entend, quand je crie à lui… Offrez des sacrifices de justice, et confiez-vous en l’Eternel. »

 

     David s’appuie ici sur les grâces du passé pour demander de nouvelles faveurs à Dieu. Dieu ne fait jamais les choses à moitié, et il ne cesse de nous aider tant que nous avons besoin de lui.

     David s’adresse à Dieu avant de se tourner vers les hommes. Nous parlerions avec plus d’assurance aux hommes si nous étions plus régulièrement en communion avec Dieu. Celui qui ose se présenter devant son Créateur ne tremble pas devant ses semblables.

     David s’adresse au Seigneur ici par un nom qui ne se trouve  nulle part ailleurs dans l’Ecriture. Il signifie : « Tu es l’auteur, le témoin, le soutien, le juge et le rémunérateur de ma justice ; j’en appelle à toi face aux calomnies et durs jugements des hommes. »

     Imitons sa démarche sage. Ne présentons pas notre cause au piètre tribunal de l’opinion des hommes, mais à la cour suprême du roi des cieux. Le meilleur des hommes a tout autant besoin de la miséricorde divine que le pire.

  Toute délivrance des saints et tout pardon des pécheurs sont des dons gratuits de la grâce céleste. Dieu est un consolateur qui ne manque jamais.

  Nous passons ensuite du lieu secret de la prière au terrain du conflit. Remarquez encore le courage indomptable de l’homme de Dieu. Il reconnaît la puissance de ses adversaires, mais il sait qu’ils sont insensés. Il les reprend comme s’ils n’étaient que de petits enfants qui aiment « la vanité » et cherchent « le mensonge ».

  L’insensé n’apprend jamais. Il faut donc lui répéter la même chose de nombreuses fois, surtout quand il s’agit de lui inculquer une vérité amère.

  Les hommes pieux sont les élus de Dieu, mis à part des autres hommes par la distinction qu’a opéré sa grâce. L’élection est une doctrine que l’homme naturel ne peut accepter. Elle est cependant une glorieuse vérité bien attestée qui devrait apporter du réconfort au croyant  dans la tentation.

   Elle garantit un salut complet et sert d’argument pour réclamer la réussite auprès du trône de la grâce. Celui qui nous a choisis pour lui appartenir en propre écoutera certainement nos prières.

Ami bien-aimé, le fait que vous êtes « mis à part » comme le trésor spécial de Dieu devrait vous encourager et inspirer de la ferveur à votre foi quand vous priez.

Puisqu’il nous a choisis, peut-il faire autre chose qu’accepter de nous entendre ?