Orateur : Jérôme Cavaillé
Message du 18 Février 2018
Orateur : Jérôme Cavaillé
Message du 18 Février 2018
Orateur : Franck Maffre
Message du 11 Février 2018
"Eloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal ! Car l'Eternel entend la voix de mes larmes ; l'Eternel exauce mes supplications, l'Eternel accueille ma prière. Tous mes ennemis sont confondus, saisis d'épouvante ; ils reculent, soudain couverts de honte."
David a trouvé la paix et il commence à débarrasser sa maison du méchant . Le meilleur remède contre l'homme méchant consiste à s'en éloigner. La repentance est une chose concrète. Il ne suffit pas de gémir à cause de la profanation du temple du coeur. Nous devons aussi fouetter les marchands et renverser les tables des changeurs d'argent. Le pécheur pardonné hait ce qui a coûté le sang de son Sauveur.
La grâce et le péché sont des voisins qui ne cessent de se quereller. L'un ou l'autre doit s'en aller.
Les larmes parlent-elles ? Elles se font entendre par une voix universelle que la terre et le ciel comprennent. Les larmes possèdent l'éloquence de la tristesse. Elles ne bégaient pas, ni n'ont besoin d'interprète parce que tous comprennent. N'est-il pas doux de savoir que nos larmes trouvent compréhension là où nos paroles échouent ?
Elles sont des prières liquides, et le goutte à goutte incessant de l'intercession importune perce certainement sa voie jusqu'au coeur de la grâce, malgré toutes les difficultés qui obstruent le passage.
Mon Dieu, je pleurerai quand je ne peux plus implorer, car tu exauces la voix de mes pleurs.
Le Saint-Esprit avait forgé dans le coeur du psalmiste l'assurance que sa prière était entendue. C'est un privilège dont jouissent fréquemment les saints. Priant la prière de la foi, ils reçoivent le sentiment infaillible d'avoir prévalu avec Dieu.
Après avoir durement lutté un jour en prière avec Dieu, Luther s'écria : "J'ai gagné, j'ai prévalu avec Dieu."
Une confiance assurée n'est pas un rêve vain. Quand le Saint-Esprit l'accorde, nous sommes incapables d'en douter, même si tout le monde se moque de notre audace.
David sait que la fin de ses ennemis surviendra sur eux soudainement. Le jour de la mort est celui des comptes, et tous deux sont certains et peuvent être soudains.
Les Romains avaient coutume de dire : "Les pieds de la divinité vengeresse se chaussent de laine." La vengeance s'approche de sa victime en silence, et son coup destructeur est soudain et final.
Ainsi, comme ceux qui le précèdent, ce Psaume montre les états différents du juste et du méchant.
O Seigneur, puissions-nous être au nombre de ton peuple, dès maintenant et pour l'éternité !
« Eternel… ne me châtie pas dans ta fureur. Aie pitié de moi… car je suis sans force… Reviens, Eternel ! délivre mon âme… qui te louera dans le séjour des morts ? Je m’épuise à force de gémir ; chaque nuit ma couche est baignée de mes larmes, mon lit est arrosé de mes pleurs… »
On a coutume de voir ce Psaume comme le premier des « Psaumes de pénitence », et son langage sied bien les lèvres d’un homme repentant. Il exprime d’un coup la tristesse (v.4,7,8), l’humiliation (v.3,4), et la haine du péché (v.9), ces marques infaillibles d’un esprit contrit quand il se tourne vers Dieu.
Le psalmiste est très conscient qu’il mérite d’être puni, sinon pour le condamner, tout au moins pour le convaincre de péché et le sanctifier.
C’est la bonne manière de plaider avec Dieu. N’invoquez pas votre bonté ou votre grandeur, mais plutôt votre péché et votre petitesse. Ecriez-vous : « Je suis faible. Seigneur, donne-moi donc la force et ne m’écrase pas. »
Quand un sentiment de son péché s’empare de l’âme, cela suffit pour faire trembler les os.
Les cheveux de l’homme se dressent sur sa tête quand il sent les flammes de l’enfer au-dessous de lui, un Dieu en colère au-dessus, le danger et le doute tout autour.
Le psalmiste avait cependant encore quelque espoir, et celui-ci se fondait seulement sur son Dieu. C’est pourquoi il s’écrie : « Et toi, Eternel ! jusqu’à quand ? »
Le grand espoir de l’âme repentante est la venue de Christ en elle, recouvert de la grâce de ses vêtements sacerdotaux.
Effectivement, sa présence est et a toujours été l’espérance des saints.
L’absence de Dieu est la principale cause de la misère de cet homme, et son retour suffit à le délivrer de la difficulté. Il sait où regarder et s’appuyer, non sur le bras gauche de la justice de Dieu, mais sur le bras droit de sa grâce.
Il connaît trop bien son iniquité pour invoquer quoi que ce soit d’autre que la grâce de Dieu. Quelle excuse avancerons-nous face à la justice ?
Mais, malgré l’énormité de notre culpabilité, nous pouvons toujours crier : « Sauve-moi, à cause de ta miséricorde. »
Que le Seigneur nous aide à employer cet argument imparable. C’est pour la gloire de Dieu que le pécheur doit être sauvé.
Quand nous cherchons le pardon, nous ne demandons pas à Dieu de faire ce qui va tacher sa bannière ou souiller son blason.
La grâce honore Dieu. Ne disons-nous pas nous-mêmes : « La grâce bénit celui qui donne tout autant que celui qui reçoit » ?
Cela est certainement vrai, dans un sens plus divin, de Dieu lui-même qui se glorifie quand il accorde sa grâce.
« Eternel ! Conduis-moi dans ta justice, à cause de mes ennemis, aplanis ta voie sous mes pas. Car…leur cœur est rempli de malice, leur gosier est un sépulcre ouvert, et ils ont sur la langue des paroles flatteuses… Alors tous ceux qui se confient en toi se réjouiront… »
Comme quand le père conduit son petit enfant, ou un ami mène l’aveugle, il est plaisant et sûr de marcher quand Dieu ouvre la voie. C’est un heureux signe de la grâce que d’apprendre à ne pas se fier à sa propre voie, mais de désirer ardemment marcher dans celle de Dieu. Voir clairement la voie de Dieu devant soi n’est pas une mince bénédiction.
Selon l’apôtre Paul, la description de l’homme dépravé que brosse David n’est pas seulement une image exacte de ses ennemis mais de toute la race humaine par nature. L’illustration est remarquable : « Leur gosier est un sépulcre ouvert », empli de saleté, de pestilence et de mort. Il laisse aussi échapper des gaz maléfiques qui répandent la mort et la destruction tout autour.
« Ils ont sur la langue des paroles flatteuses. » Une langue doucereuse est un très grand mal qui a trompé beaucoup de gens. Il existe de nombreux tapirs humains dont la longue langue enduite de paroles huilées a piégé les imprudents pour en faire leur proie.
Puis le psalmiste condamne les méchants mais ne nous permet pas de prononcer la moindre malédiction sur ceux qui nous ont causé une offense personnelle. Homme impénitent, sachez bien que tous vos amis chrétiens apporteront leur assentiment solennel à la terrible sentence que le Seigneur prononcera sur vous au jour du malheur.
La joie est le privilège du croyant. Quand les méchants seront détruits, notre joie sera entière. Eux rient d’abord, mais finissent par pleurer éternellement. Nous pleurons maintenant, mais nous nous réjouirons dans l’éternité.
Notre félicité repose sur un fondement ferme car, Seigneur, « tu seras un sujet de joie pour ceux qui aiment ton nom. »
Le Dieu éternel est la source de notre félicité. Nous l’aimons et trouvons donc notre plaisir en lui. L’Eternel a ordonné que les siens soient héritiers de la félicité, et rien ne pourra leur dérober cet héritage.
Il les bénira de toute la plénitude de sa puissance, et tous ses attributs s’uniront pour les rassasier d’un contentement divin, non seulement pour le présent, mais la bénédiction s’étend jusque dans un futur éloigné et inconnu.
« Car tu bénis le juste, ô Eternel ! » Cette promesse possède une infinie longueur, une largeur sans limite et une valeur indicible.
« Prête l’oreille à mes paroles… Ecoute mes gémissements ! Sois attentif à mes cris, mon roi et mon Dieu ! C’est à toi que j’adresse ma prière… Car tu n’es point un Dieu qui prenne plaisir au mal… Par ta grande miséricorde, je vais à ta maison, je me prosterne dans ton saint temple avec crainte. »
Il y a des prières qui s’expriment en paroles et des désirs qui restent des méditations silencieuses. Les mots ne sont pas l’essence mais seulement l’habit de la prière. Pourtant l’emploi du langage empêche la distraction de l’esprit. Il aide les forces de l’âme à attiser la dévotion.
David emploie ces deux modes de prière. Quelle expression graphique ! « Prête l’oreille… Ecoute… » Si j’ai demandé ce qui est juste, donne-le-moi ; si j’ai omis de demander ce dont j’ai le plus besoin, remplis la carence de ma prière. Je la présente au travers de mon glorieux Médiateur ; examine-la dans ta sagesse, pèse-la dans ta balance, juge de ma sincérité, de mes véritables besoins, et réponds-moi en ton temps selon la mesure de ta grâce !
Cultivons l’esprit de prière car il en surpasse même l’habitude. Commençons de prier avant de nous agenouiller, et ne cessons pas en nous relevant.
Le matin est le moment le plus approprié pour la communion avec Dieu. Une heure le matin vaut deux le soir. Que la grâce descende sur l’âme alors que la rosée est encore sur l’herbe.
David emploie des termes riches en signification. Il parle du placement ordonné du bois et des morceaux de la victime sacrifiée sur l’autel, de la présentation des pains de proposition sur la table.
Seigneur, je vais arranger ma prière, je vais la placer « en rang ».
Le psalmiste exprime sa résolution à prier, puis il prie. Il plaide contre des ennemis cruels et méchants. Il implore le Seigneur de les écarter, car ils déplaisent à Dieu lui-même.
Apprenons ici la vérité solennelle de la haine qu’un Dieu juste doit porter vis-à-vis du péché. Comme nous sommes insensés de vouloir garder chez nous deux hôtes aussi hostiles l’un à l’autre que Jésus-Christ et le diable !
Christ n’accepte pas de rester dans le salon de notre cœur si nous accueillons le diable dans la cave de nos pensées. Il y avait d’habitude un fou à la cour des rois terrestres, mais Dieu le seul sage n’accepte aucun fou dans son palais céleste.
Après avoir décrit le caractère et le sort du méchant, David se tourne vers la condition du juste. Cet homme entre avec confiance dans la maison de Dieu, non pas par ses propres mérites, mais à cause de la grâce incommensurable de Dieu.
« Plusieurs disent : Qui nous fera voir le bonheur ? Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Eternel ! Tu mets dans mon cœur plus de joie qu’ils n’en ont quand abondent leur froment et leur moût. Je me couche et je m’endors en paix, car toi seul, ô Eternel ! Tu me donnes la sécurité… »
Beaucoup préfèrent voir que croire. Hélas, cette tendance nous habite tous ! Parfois même le chrétien soupire après la vue de la prospérité, et il s’afflige que les ténèbres dérobent tout bien à ses yeux.
Le cri continuel des fils de ce monde est : « Qui nous fera voir le bonheur ? » Leur cœur vide désire s’abreuver de toutes les tromperies raffinées que les imposteurs concoctent. Et quand ces choses s’évaporent, ces gens s’abandonnent au désespoir.
Le vrai croyant est d’une autre trempe. Son visage n’est pas courbé vers la terre, comme le bétail, mais vers le ciel, comme celui des anges. Il ne s’abreuve pas aux mares nauséabondes de Mammon, mais à la source céleste de la vie. La lumière de la face de Dieu est sa richesse, son honneur, sa santé, son ambition, son aise.
Il n’en demande pas davantage. Elle le remplit d’une joie indicible et glorieuse. Que l’Esprit nous habite plus pleinement, et la communion du Père et du Fils nous soit plus continuelle et intime !
Mieux vaut sentir la faveur divine une heure dans notre âme en repentance, que s’asseoir toute une année sous le plus éclatant soleil que cette terre a à offrir.
Christ dans le cœur vaut mieux que du blé dans le silo ou du vin dans les cuves. La lumière de la face de Dieu est le fruit mûr du ciel. « Tu es avec moi », est une exclamation bien plus bénie que : « La récolte est rentrée ! »
Que les greniers soient vides ; je suis toujours rempli de bénédictions si j’ai le sourire de Jésus-Christ. Même si je possède le monde entier, je suis pauvre si Christ me manque.
La protection de l’Eternel est une sécurité bien meilleure que les barres et les verrous. Des hommes en armes gardaient Salomon, mais il ne dormait pas plus tranquillement que son père, à qui le rocher servait de couche et que menaçaient des adversaires assoiffés de sang.
Combien de nos nuits d’insomnie viennent du manque de foi et d’ordre qui trouble notre esprit ?
Ceux dont la foi berce dorment d’un sommeil doux. Il n’y a pas d’oreiller plus doux qu’une promesse, ni de couverture aussi chaude que l’assurance d’être à Christ. Seigneur, donne-nous ce doux repos afin que nous dormions en paix toutes les nuits de notre vie.
Et puissions-nous nous coucher avec joie au temps marqué pour dormir dans la mort et nous reposer en Dieu !
« Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice ! Quand je suis dans la détresse, sauve-moi !… Fils des hommes, jusqu’à quand ma gloire sera-telle outragée ?… Sachez que l’Eternel… entend, quand je crie à lui… Offrez des sacrifices de justice, et confiez-vous en l’Eternel. »
David s’appuie ici sur les grâces du passé pour demander de nouvelles faveurs à Dieu. Dieu ne fait jamais les choses à moitié, et il ne cesse de nous aider tant que nous avons besoin de lui.
David s’adresse à Dieu avant de se tourner vers les hommes. Nous parlerions avec plus d’assurance aux hommes si nous étions plus régulièrement en communion avec Dieu. Celui qui ose se présenter devant son Créateur ne tremble pas devant ses semblables.
David s’adresse au Seigneur ici par un nom qui ne se trouve nulle part ailleurs dans l’Ecriture. Il signifie : « Tu es l’auteur, le témoin, le soutien, le juge et le rémunérateur de ma justice ; j’en appelle à toi face aux calomnies et durs jugements des hommes. »
Imitons sa démarche sage. Ne présentons pas notre cause au piètre tribunal de l’opinion des hommes, mais à la cour suprême du roi des cieux. Le meilleur des hommes a tout autant besoin de la miséricorde divine que le pire.
Toute délivrance des saints et tout pardon des pécheurs sont des dons gratuits de la grâce céleste. Dieu est un consolateur qui ne manque jamais.
Nous passons ensuite du lieu secret de la prière au terrain du conflit. Remarquez encore le courage indomptable de l’homme de Dieu. Il reconnaît la puissance de ses adversaires, mais il sait qu’ils sont insensés. Il les reprend comme s’ils n’étaient que de petits enfants qui aiment « la vanité » et cherchent « le mensonge ».
L’insensé n’apprend jamais. Il faut donc lui répéter la même chose de nombreuses fois, surtout quand il s’agit de lui inculquer une vérité amère.
Les hommes pieux sont les élus de Dieu, mis à part des autres hommes par la distinction qu’a opéré sa grâce. L’élection est une doctrine que l’homme naturel ne peut accepter. Elle est cependant une glorieuse vérité bien attestée qui devrait apporter du réconfort au croyant dans la tentation.
Elle garantit un salut complet et sert d’argument pour réclamer la réussite auprès du trône de la grâce. Celui qui nous a choisis pour lui appartenir en propre écoutera certainement nos prières.
Ami bien-aimé, le fait que vous êtes « mis à part » comme le trésor spécial de Dieu devrait vous encourager et inspirer de la ferveur à votre foi quand vous priez.
Puisqu’il nous a choisis, peut-il faire autre chose qu’accepter de nous entendre ?
« J e me couche, et je m’endors ; je me réveille, car l’Eternel est mon soutien. Je ne crains pas les myriades de personnes qui m’assiègent de toute part. Lève-toi, Eternel ! Sauve-moi, mon Dieu !…Le salut est auprès de l’Eternel : Que ta bénédiction soit sur ton peuple ! »
La foi de David lui permettait de dormir. L’anxiété l’aurait certainement gardé sur pied, à guetter un éventuel ennemi, mais il sommeillait environné de difficultés et d’adversaires. Il existe un sommeil de présomption ; que Dieu nous en délivre ! Mais il est un sommeil qui vient d’une confiance sainte ; que Dieu nous l’accorde ! David se réveille aussi.
Certains dorment du sommeil de la mort. Quant à lui, bien qu’exposé à de nombreux ennemis, il s’endort sous la protection de la providence de son Seigneur, environné d’une douce sécurité, puis il se réveille, conscient d’être préservé.
Tendu dans l’armure pour le jour du combat, il chante : « Je ne crains pas les myriades qui m’assiègent de toutes parts. »
Il ne sous-estime pas le nombre ni la sagesse de ses ennemis. Il ne tremble pourtant pas mais fait face à l’adversaire et s’apprête au combat. David est cependant trop sage pour s’aventurer dans la bataille sans tomber à genoux et crier à haute voix vers l’Eternel. Son seul espoir est en son Dieu, mais sa confiance est si forte qu’il sait que le Seigneur n’a qu’à se lever pour le sauver. Il lui suffit de venir pour que tout aille bien.
David compare ses ennemis à des fauves dont Dieu a brisé la mâchoire. Réjouissez-vous, ami croyant, car, vous aussi, vous avez affaire à un dragon dont la tête est écrasée !
Le dernier verset contient la somme et la substance de la doctrine biblique. Sondez toutes les Ecritures et, si vous lisez avec un esprit ouvert, vous ne pourrez qu’être persuadé que le salut par la grâce seule est la grande doctrine de la parole de Dieu : « Le salut est auprès de l’Eternel. » C’est la vérité pour laquelle nous combattons chaque jour.
Les opposants disent : « Le salut est dans le libre arbitre ; s’il ne vient pas par les mérites de l’homme, c’est au moins par sa volonté. » Mais, du début à la fin, chaque atome du salut appartient au Très-Haut.
Dieu choisit son peuple, il appelle les siens dans sa grâce, Il les vivifie par son Esprit, et les garde par sa puissance.
« Cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. »
Puissions-nous tous connaître cette vérité par expérience, car l’orgueil de la chair et du sang ne nous permettra jamais de l’apprendre d’une autre manière.
Charles Spurgeon.